Dates inconnues

La Terreur (1793-1794), menée par Robespierre, Saint-Just et le Comité de salut public, surgit dans un contexte de guerre extérieure, d’insurrections intérieures et de divisions révolutionnaires. Elle repose sur l’idée que la République, menacée, doit se défendre par des mesures d’exception : justice expéditive (Loi des suspects), exécutions, contrôle économique (loi du maximum), culte civique. Inspirée par Rousseau et la vertu républicaine romaine, elle justifie la violence comme moyen de régénération sociale et politique. Opposée par les Girondins, Dantonistes, Hébertistes et dénoncée à l’étranger (Burke), elle prend fin avec la chute de Robespierre en juillet 1794. Historiens et penseurs débattent encore : nécessité de salut public (Soboul) ou dérive totalitaire (Furet).

16e siècle

Massacre des protestants par les catholiques en France, déclenché dans la nuit du 24 août 1572 et qui s'étendit jusqu'au 30 août, marquant un tournant dans les guerres de religion françaises.

18e siècle

Considérée comme l'une des journées les plus décisives de la Révolution française. Cette journée est organisée par la Commune insurrectionnelle de Paris et les sections parisiennes. Les insurgés prennent le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif. Cette journée consomme la chite de la monarchie constitutionnelle.

Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont, indignée par les excès de la Révolution et considérant Marat comme un tyran et le principal instigateur des massacres révolutionnaires, décide de l'éliminer. Après plusieurs tentatives de contact Charlotte Corday obtient de le rencontrer à son domicile et le poignarde.

Cette loi est un décret voté par la Convention nationale sur la proposition de Merlin de Douai et de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès. Sont désignés suspects ceux qui se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, ainsi que d'autres 'délits'.

19e siècle

Alexis de Tocqueville (1805-1859), aristocrate et penseur libéral, est l’auteur de De la démocratie en Amérique et de L’Ancien Régime et la Révolution. Observant l’égalité des conditions comme une dynamique irréversible, il étudie les forces qui peuvent préserver la liberté dans les sociétés démocratiques : associations, presse, religion. Admirant la vitalité américaine, il avertit néanmoins du danger de la tyrannie de la majorité et du despotisme doux d’un État trop protecteur. Dans son analyse de la Révolution française, il souligne la continuité de la centralisation entre monarchie et démocratie. Influencé par Montesquieu, Rousseau, Burke et les Lumières écossaises, il s’oppose aux conservateurs hostiles à la démocratie et aux socialistes qui trouvent son libéralisme insuffisant. Héritier critique des Lumières, il demeure une référence majeure dans la réflexion sur l’équilibre entre liberté et égalité.